Chronique mars 2024

Source: District de Suisse

Du 1er au 3 mai

Nous sommes au premier week-end du mois et c’est la reprise de notre présence sacerdotale à San Damiano que j’ai la joie d’inaugurer cette année. Si les habitués des lieux sont toujours fidèles et présents, il y a aussi les « nouveaux » qui viennent tout simplement profiter d’un ou deux jours de prière auprès de Notre-Dame et qui repartent heureux d’avoir bénéficié de cette oasis spirituelle.

Un bon groupe de jeunes est également présent pour faire le grand ménage de l’église et assurer l’entretien du parc. Grâce à leur dévouement, la maison est fin prête pour les pèlerins qui viendront ces prochaines semaines : qu’ils en soient vivement remerciés !

4 et 5 mars

Les prieurs de la Suisse se retrouvent à Enney pour deux jours de réunion. C’est une excellente occasion de faire le point sur l’année écoulée, sur la situation présente ainsi que sur les défis qui nous attendent dans le futur.

Même s’il y a des spécificités locales, la plupart des défis et des problèmes sont communs à nos différentes communautés. Il est donc fort intéressant d’échanger sur ces sujets et, si possible, de trouver des solutions, car il faut jongler avec les demandes de la Maison générale, les souhaits du district et les sollicitations des chapelles ! Il n’est pas toujours évident de coordonner tout cela. C’est pourquoi une harmonisation et une mise en commun peuvent s’avérer très utiles, et même nécessaires.

8 mars

Comme le veut ce qui est désormais une tradition, tout le corps professoral de nos écoles de Suisse allemande se retrouve à Wil pour deux journées de formation. C’est M. l’abbé David Köchli qui s’occupe désormais de l’organisation de ces journées et c’est évidemment très bien réalisé.

Je profite de cette occasion pour remercier nos enseignants pour leur dévouement et leur travail. On le voit bien dans la recherche de nouveaux collaborateurs, c’est vraiment généreux et courageux de faire ces sacrifices d’engagement et de salaire pour soutenir nos œuvres d’éducation si importantes pour notre futur.

13 mars

Cap pour Genève en ce mercredi soir, afin de prendre part à la réunion de l’association de l’école. La réunion débute par une petite visite des travaux dans le bâtiment. Ils avancent à bon train, même si quelques retards viennent forcément freiner le planning initial.

En tout cas, notre école Saint François de Sales se porte bien. Elle grandit à l’exemple des autres établissements de Suisse romande. La collaboration est très bonne entre les prêtres, religieuses, enseignantes et parents : on ne peut qu’espérer voir une telle atmosphère perdurer, car c’est vraiment ce qui est nécessaire pour le bon épanouissement des enfants.

16 mars

Deux Suisses font en ce jour le pas définitif du sous-diaconat en notre séminaire de Zaitzkofen et une bonne délégation du pays est évidemment présente pour les soutenir. On insiste parfois beaucoup sur le renoncement, bien réel et nécessaire, que réclame une vocation, mais on oublie souvent de manifester la joie de se donner à Dieu. Mais à voir le visage rayonnant des nouveaux ordonnés, on ne peut que confirmer l’adage : il y a plus de joie à donner qu’à recevoir.

Notre seule tristesse en ce jour, vous la connaissez bien et vous la partagez, c’est que la relève ne suit pas ! Il faudra attendre au moins six ans pour revivre une telle cérémonie à Zaitzkofen. Espérons tout de même qu’avec la prière et la générosité de quelques jeunes, nous puissions ne pas dépasser ces six ans ! 

18 mars

Les prieurés d’Enney, des Monts-de-Corsier et de Rickenbach se retrouvent dans le beau canton du Jura et plus précisément dans les Franches-Montagnes pour une magnifique promenade. Le temps n’est pas au beau fixe, mais il nous permet de profiter exclusivement des petites merveilles de la création.

L’après-midi, nous avons la joie de découvrir un musée original mais passionnant dans le village du Noirmont : le Musée de la Boîte de la Montre. Nous avons un guide passionné par ce métier qu’il a lui-même exercé pour nous fait découvrir les subtilités d’un art presque disparu, sans parler de son accent délicieux qui donne un charme unique à cette région.

21 et 22 mars

Toutes nos associations de Suisse tiennent leurs assemblées générales sur deux jours à Rickenbach. Les années passant, leur nombre s’accroît peu à peu et il n’est pas toujours aisé de nous y retrouver. Heureusement nos comptables ont réalisé un excellent travail et nous fournissent toutes les explications utiles.

L’économe général de la Fraternité, M. l’abbé Emeric Baudot, est présent comme de coutume, mais ce sera malheureusement la dernière fois, puisqu’après de nombreuses années à exercer cette lourde charge, il passera la main au mois d’août. On ne voudrait pas manquer l’occasion de manifester toute notre reconnaissance à ce travailleur de l’ombre qui a soutenu les différents projets réalisés dans le district.

Les engagements financiers ont été importants ces derniers mois, cela se ressent dans les comptes, mais grâce à la générosité de nos fidèles et l’aide de saint Joseph, les œuvres peuvent continuer tant bien que mal !

Du 23 mars au 3 avril  

A l’issue des réunions des associations, cap plein Sud et plus précisément pour l’île de la Réunion que la Fraternité dessert environ tous les mois. C’est donc une petite visite dans un pays voisin… puisque cette île appartient à la France, mais un dépaysement complet ! 

Vous devez penser qu’un Supérieur de district a la belle vie pour s’octroyer ainsi dix jours de vacances… La réalité peut être vue d’un autre angle, car nous avons sur cette île une belle communauté de près de 200 fidèles, répartis sur tout le pourtour de l’île. Alors entre les offices de la Semaine sainte, les nombreuses heures de confession et les visites aux malades, difficile d’avoir une Semaine sainte plus intense !

Un souvenir marquant : évidemment la joie de ces personnes d’avoir un prêtre et leurs efforts pour participer à une messe et à un office. On n’ose pas trop leur parler de la Suisse pour ne pas les rendre jaloux, eux qui ont la messe au mieux un dimanche par mois… mais on peut se demander si ce n’est pas nous qui devrions être jaloux de leur enthousiasme et de leur générosité !