Histoire – Les dossiers du Rocher

C’est de l’histoire de l’Eglise que nous pouvons tirer les lignes de conduite que nous devons avoir aujourd’hui. Le présent est tout entier dans le passé. Il ne faut pas penser qu’on puisse imaginer, projeter une attitude ou une manière d’être future si l’on ne connaît pas bien le passé. Or il y a de multiples façons de considérer l’histoire, évidemment. Il faut reconnaître que ce n’est pas toujours facile. Mais nous avons tout de même comme référence et comme point d’appui pour l’histoire la manière dont les souverains pontifes eux-mêmes l'ont jugée, la manière dont l’Eglise elle-même par tous les conciles, par tout son magistère, a considéré ceux qui ont répandu des erreurs par exemple. Je pense que les jugements de l’Eglise doivent être les nôtres.

Comment des hommes, des princes, des rois, des chefs d’état se sont comportés vis à vis de l’Eglise et comment l’Eglise les a-t-elle jugés ? Tout cela a une grande importance. Alors on ne peut pas faire fi de ces jugements, et on ne peut pas les modifier, il faut absolument se conformer à l’Eglise… L’histoire n’est pas simplement une série de faits qu’il s’agit de connaître et que l’on peut juger ou que l’on peut apprécier selon sa propre pensée, selon sa propre manière de voir. Il y a quand même, il y a une histoire vraie.

Sans doute il y a bien des choses qui sont difficiles à apprécier parce que peut-être on ne connaît pas exactement tous les faits, il faudrait avoir une connaissance très étendue, il faudrait presque pouvoir revivre en quelque sorte les siècles dans lesquels, qui sont racontés, toutes les choses qui sont racontées dans ce siècle. Il est très difficile de se retrouver, de revivre l’époque d’une manière parfaite, c’est pourquoi il est toujours difficile de juger les faits, mais l’Eglise, dans sa clairvoyance, a vu les dangers que comportaient telle ou telle personne, et par conséquent nous devons donc faire très attention à l’étude de l’histoire et ne pas la déformer, ne pas l’interpréter selon une certaine idéologie.

(Mgr Lefebvre, 1976)

L'intronisation du Sacré-Cœur

L’Intronisation du Sacré-Coeur atteint des millions de foyers. Le pape Pie X, le 19 mai 1908, approuva la formule de consécration et l'enrichit d’indulgences. Des évêques par centaines ont encouragé son apostolat. En 1915, plus de trois millions de familles ont intronisé le Sacré-Coeur. Jusqu'à sa mort, en 1960 à Valparaiso (Chili), le Père Matéo sera l'apôtre infatigable de l’Intronisation du Sacré-Coeur de Jésus et de l’Adoration nocturne au foyer.

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La Christiade

En 1926, un an après la proclamation du Christ Roi des Nations par Pie XI, le général-président Calles décrète une série de lois antireligieuses visant à interdire l’Église et éradiquer le catholicisme. En juillet 1926, le destin du catholicisme mexicain bascule dans l’extraordinaire.

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50ème anniversaire de Vatican II

Pour célébrer les 50 ans de l’ouverture du Concile Vatican II, les médias suisses, de façon résolument "progressiste", ont peu accordé la parole à la Tradition. Du 29 octobre au 9 novembre 2012, la RTS-Espace 2, diffusa une émission "A vue d’esprit" ayant pour sujet "Vatican II, boulet ou boussole ?" Le 6 novembre, nous pouvions entendre les explications du directeur du Séminaire Saint Pie X d’Ecône…

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