Le Rocher n° 151 – Octobre-Novembre 2024

Editorial

Lorsque le nouveau missel entra en vigueur en 1969, Paul VI fixa une date butoir : à partir de 1974, certains prêtres âgés pourraient encore célébrer selon l’ancien missel, mais seulement en privé.

Notre fondateur répondit alors que, par fidélité à l’Eglise et à la doctrine catholique, il refusait catégoriquement d’accepter cette réforme. C’était il y a déjà 50 ans ! (cf. p. 9)

Certains prêtres fidèles prirent alors position “contre la loi”… Au moins jusqu’en 1988, les seuls prêtres ordonnés pour célébrer la messe tridentine l’étaient par Mgr Lefebvre.

Suite aux sacres de 1988, la Rome conciliaire concède à certaines communautés l'usage de l'ancien missel, à condition de reconnaître la nouvelle messe comme légitime et de s’abstenir de critiquer Vatican II.

A l’une de ces communautés, il est demandé aujourd’hui d’adopter la nouvelle liturgie une semaine par mois. C’est inquiétant ! (cf. p. 16)

Et même une communauté dont les membres ne célèbrent que la nouvelle messe est jugée trop conservatrice par certaines tendances progressistes romaines. (cf. p. 34)

Le combat pour la messe traditionnelle n’est pas terminé…

abbé Claude Pellouchoud