Bulletin de février - mars 2017
Editorial
Un des enjeux cruciaux de la présidentielle américaine était la Cour suprême des États-Unis. Avec un siège vacant1, elle était incapable de trancher les questions les plus sensibles du moment.
Une victoire de la candidate démocrate, Hillary Clinton, aurait bloqué la Cour suprême pour longtemps dans la culture de mort et la dictature de toutes les déviances.
A l’heure où des États restreignent le recours à l’IVG (cf. p. 36), l’élection de Donald Trump fut une bonne nouvelle car il s’est engagé à y nommer un juge pro-vie, pro-mariage et pro-famille. On espère qu’il pourra en nommer au moins un autre au cours de son mandat, donnant ainsi à la Cour suprême une majorité moins défavorable à la morale naturelle.
Chez nous, la France s’apprête à adopter une loi par laquelle la défense du droit à la vie deviendra une faute, un délit voire un forfait (cf. p. 15). Le principe – adopté par les hommes d’Église au nom de la dignité humaine – qui met l’erreur et la vérité au même niveau (cf. La parole de Mgr Lefebvre) est désormais dépassé : c’est l’inversion du bien et du mal !
abbé Claude Pellouchoud
Sommaire
PARTIE OFFICIELLE
... Lettre du Supérieur de district
... La lettre apostolique du pape François
LA PAROLE DE MGR LEFEBVRE
... Les principes de la révolution
VIE DE L'EGLISE
... A quelle Eglise appartient le pape ?
SOCIETE
... L'"entrave numérique" à l'avortement
VIE DE LA TRADITION
... Journal de route du district
... Action de carême 2017
... Dans notre courrier
CHAÎNE DU ROSAIRE
... Histoire récente de la prière du rosaire
PETITE REVUE DE PRESSE
... Nouvelles de Suisse et d’ailleurs
UNE PAGE D’HISTOIRE DE L’ÉGLISE
... Le "sola fide" et le "sola scriptura" Martin Luther
AGENDA
... Les pèlerinages du district de Suisse
TÉLÉGRILLES
... Découvrez un auteur et son livre
VIE SPIRITUELLE
... Les retraites en Suisse romande
LA FRATERNITÉ EN SUISSE :
... Les prieurés et les prêtres de la FSSPX
... Horaire des messes pour la Suisse occidentale
Consulter/télécharger le bulletin :
- 1La Cour se compose de neuf sages nommés à vie par le président. Un siège est vacant depuis le décès d’Antonin Scalia en février 2016. Barack Obama a ainsi nommé deux juges pendant sa présidence, tout comme George W. Bush et Bill Clinton avant lui. Les plus anciens ont encore été désignés par Ronald Reagan et George H. Bush. Il appartiendra donc à Donald Trump de mettre fin à cette situation en désignant le successeur du très conservateur Antonin Scalia (les Républicains, qui étaient majoritaires au Sénat, ont empêché jusqu’ici Barack Obama de le faire). Mais le prochain président aura peut-être l’occasion de remodeler davantage la physionomie de la Cour dont trois juges au moins (âgés aujourd’hui de 78, 80 et 83 ans) pourraient la quitter durant les quatre années à venir.