Pratique des 5 premiers samedis du mois
La dévotion réparatrice des cinq premiers samedis
" Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront... Je viendrai demander... la communion réparatrice des premiers samedis du mois", a déclaré la Sainte Vierge Marie, aux trois enfants de Fatima, Lucie, Jacinthe et François, le 13 juillet 1917.
De quoi s'agit-il ?
En bref
Le 10 décembre 1925, la Sainte Vierge réalise son annonce de juillet 1917 et vient demander à soeur Lucie, postulante au couvent des soeurs Dorothée de Pontevedra, de réparer les blasphèmes et les ingratitudes et d'en consoler le Coeur Immaculé de Marie, par l'accomplissement des actes suivant en esprit de réparation, pendant cinq mois consécutifs, chaque premier samedi du mois :
- confession
- communion
- chapelet
- quinze minutes de méditation sur les mystères du rosaire.
A tous les fidèles qui agiront ainsi, la Très Sainte Vierge Marie promet de les assiter à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires au salut de leur âme.
Précisions
- Si tout ou partie de ces actes ne peuvent pas être accomplis le samedi, on peut encore les faire le lendemain c'est à dire le dimanche après avoir obtenu permission d'un prêtre qui jugera que le motif est juste. (Notre-Seigneur Jésus-Christ à soeur Lucie, 29 mai 1930)
- La confession peut être faite dans les 8 jours avant ou après, et même au delà, pourvu que la confession soit faite avec l'intention de réparation et que l'on soit en état de grâce au moment de la communion réparatrice. Et si, en se confessant, l'on a oublié de formuler l'intention réparatrice ? On la formulera à la première occasion que l'on aura de se confesser. (Notre-Seigneur Jésus-Christ à soeur Lucie, 15 février 1926)
- Le chapelet c'est à dire 5 dizaines parmi les 15 du Rosaire (mystères joyeux, douloureux, glorieux)
- La méditation : prendre 15 minutes de recueillement, à passer spirituellement en compagnie de la Très Sainte Vierge Marie, s'associant à l'un ou l'autre ou à quelques-uns des mystères de sa vie évoqués dans le Rosaire (mystères joyeux, douloureux, glorieux).
- L'intention réparatrice s'applique particulièrement à cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Coeur Immaculé de Marie. (voir ci-dessous)
Le plus important
c'est l'esprit de réparation dans lequel la Sainte-Vierge demande cette pratique. Le 29 mai 1930, Notre-Seigneur Jésus-Christ expliqua à soeur Lucie, le sens de cette réparation durant cinq samedis, consoler le Coeur Immaculé de Marie et réparer cinq espèces d'offenses et de blasphèmes :
- Les blasphèmes contre l'immaculée-Conception
- Les blasphèmes contre la virginité de Marie
- Les blasphèmes contre sa maternité divine et sa maternité spirituelle sur les hommes
- Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le coeur des enfants l'indifférence ou le mépris ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée
- Les offenses de ceux qui l'outrage directement dans ses saintes images.
L'Enfer existe et nous pouvons y tomber
Cette dévotion réparatrice est une oeuvre de de miséricorde pour les pécheurs, à ce titre sa portée missionnaire est importante : réparer pour émouvoir la divine miséricorde en faveur des âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Autrement dit agir pour convertir et préserver du feu de l'Enfer, les malheureux qui s'y précipitent. De ces conversions - de la conversion du peuple et de son retour à Dieu - dépend pour le monde, la paix. Dans le plan de la divine miséricorde tel qu'il est exposé à Fatima, cette conversion sera obtenue par la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois.
"Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécherus. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur Immaculé. Si l'on fait ce que vais vous dire, beacoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix... Je viendrai demander la communion réparatrice des premiers samedis du mois". (La Sainte Vierge à Fatima, le 13 juillet 1917)
"Ma mission n'est pas d'indiquer au monde les châtiments matériels qui arriveront sûrement si le monde ne prie pas et ne fais pas pénitence. Non. Ma mission est d'indiquer à tous l'imminent danger où nous sommes de perdre notre âme à jamais si nous restons obstinés dans le péché". (Soeur Lucie de Fatima au Père Fuentes, le 26 décembre 1957)
En retour de cette dévotion réparatrice,
La Sainte Vierge déclare : "Je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires au salut de leur âme". (La Sainte Vierge à soeur Lucie, 10 décembre 1925)
Aux chrétiens fidèles dévoués à cette pratique des cinq premiers samedis, la Sainte Vierge promet à l'heure la mort, la grâce de la persévérance finale. Elle donne une garantie que l'on peut ainsi formuler : En persévérant cinq premiers samedis de suite, dans cette dévotion réparatrice, l'habitude se prend de vivre selon le Coeur de Marie ; alors la vie vertueuse est consolidée. C'est pourquoi à l'heure de la mort, la Sainte Vierge aura une attention toute particulière pour ces âmes dévouées à consoler son Coeur Immaculé et à réparer.
Ainsi, cette promesse est stimulante pour qui prend au sérieux l'affaire de son salut. On comprend bien que le but de la pratique des cinq premiers samedis est la réparation pour attirer sur les âmes des pécheurs le pardon et la conversion qu'opère la divine Miséricorde. Les premiers bénéficiaires en seront les réparateurs eux-mêmes, qui se reconnaissent eux aussi, pauvres pécheurs. D'où la réponse personnalisée de la Sainte Vierge à la préoccupation exprimée par Saint Paul : "Je combats et non comme frappant l'air, mais je châtie mon corps et le réduis en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé." (I Cor. 10, 26-27)
Quand vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : "O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'Enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde." (La Sainte Vierge aux enfants de Fatima, le 13 juillet 1917)