Chronique novembre 2024

Source: District de Suisse

14 – 17 novembre

C’est au tour de notre prieuré d’Oberriet de recevoir la visite canonique du Supérieur de district. Le cœur de nos prieurés est la maison de Dieu et on doit aimer s’y rendre. C’est vraiment le cas à Oberriet, car il faut avouer que la décoration intérieure de l’église est vraiment très réussie et invite à la prière. Au moment de fêter le premier anniversaire de la consécration de l’église par notre regretté Mgr Huonder, on ne peut qu’adresser notre reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à ce magnifique résultat.

Oberriet est l’unique prieuré du district qui n’a pas de chapelle à desservir ; pour autant le travail n’y manque pas : notre prieuré est une véritable petite fourmilière où les cérémonies et les activités se succèdent. Mais il faut aussi que chacun trouve sa place et s’épanouisse dans cette vie de communauté, ce qui demande toujours de la patience et de la flexibilité.

18 novembre

L’école de Wangs nous accueille pour la réunion des prêtres de Suisse allemande. Outre, l’importance de se retrouver régulièrement entre prêtres, cela fournit aussi l’occasion d’aborder des sujets d’études et d’unifier notre manière d’agir sur des questions pastorales. Dans la matinée, l’abbé Fabian Reiser nous parle de la protection des enfants, un sujet qu’il connaît bien puisqu’il y a travaillé lorsqu’il était en Allemagne, et qu’il est important de rappeler fréquemment. Il y a les évidences qu’il faut marteler comme les mesures de prudence à adopter, tout en essayant de rester accessibles à nos fidèles. C’est un équilibre complexe mais nécessaire pour chaque prêtre.

L’après-midi, les groupes de discussions sont animés, que ce soit sur le sujet de la Croisade eucharistique à laquelle on aimerait redonner un élan en Suisse alémanique, ou encore l’aide que l’on peut proposer aux personnes souffrant d’addictions sur internet, sans oublier les questions liturgiques ou encore le souci des vocations.

21 novembre

Je me trouve en Valais en ce jeudi et la neige est tombée en forte quantité dans notre beau pays, ce qui fait que les routes sont difficiles à pratiquer. Il n’est dès lors pas étonnant que les rangs de l’assemblée générale de notre école Fleurs-de-mai soient un peu clairsemés. Le changement de directeur qui a eu lieu à la rentrée s’est bien déroulé, même s’il faut forcément laisser un peu de temps pour que chacun trouve ses marques. Une sœur la Fraternité a pris également la classe d’enfantines, à la grande satisfaction des parents.

Après un mandat de trois ans, le comité doit être renouvelé et comme tous sont prêts à continuer, le renouvellement se fait à l’unanimité. On ne peut que souligner l’excellent travail réalisé, en particulier par le président, Pierre-Samuel Wuilloud.

25 novembre

Le prieuré de Genève accueille la réunion des prêtres de Suisse romande dans la magnifique salle « polyvalente » de la maison des sœurs qui vient tout juste d’être terminée. C’est un chantier qui dure depuis plusieurs années et qui avance par étape, mais nous arrivons gentiment au bout. Cette salle est magnifique, et même si elle n’est pas Notre-Dame de Paris, elle reste vraiment une belle réalisation qui vaut le détour.

L’abbé Daniel Couture nous fait la joie de sa présence et nous entretient avec conviction des trésors que Mgr Lefebvre nous a légués. C’est édifiant de penser que la vie de notre fondateur lui a permis d’avoir une expérience extrêmement variée qui s’est en tout point révélée utile pour la fondation de la Fraternité. L’après-midi, c’est l’ancien missionnaire qui nous livre quelques anecdotes de ses voyages en Chine.

La journée se prolonge un peu avec l’assemblée générale de l’école. La petite école familiale des débuts ne cesse de grandir. Certes, la rénovation en cours de la maison des sœurs va soulager le travail en mettant quelques espaces de plus à disposition, mais nos écoles restent un apostolat exigeant et exaltant.

28 novembre

Jour de récollection mensuelle au prieuré de Rickenbach où nous rejoignent les prêtres du prieuré de Lucerne. Rien de plus ordinaire ou plutôt rien de plus de nécessaire que de nous replonger dans l’extraordinaire quotidien du prêtre.

Le prêtre ne donne que ce qu’il reçoit et dans un apostolat bien absorbant, il est plus que jamais nécessaire de nous replonger dans les trésors de grâces que Dieu nous a confiés. On ne peut que recommander à nos fidèles ces quelques heures mensuelles où l’on peut se concentrer plus particulièrement sur les nécessités de notre vie intérieure.