Dieu continue d'appeler les âmes, aujourd'hui comme hier

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Les vocations sont rares aujourd’hui dans les pays occidentaux, quelle raison voyez-vous à cela ?

La question de la vocation est d’abord celle de l’appel de Dieu. Je suis intiment persuadé que Dieu continue d’appeler aujourd’hui les âmes, comme hier ou avant-hier. Cependant, il faut y répondre. Là est le problème.

Pourquoi l’homme d’aujourd’hui souvent ne répond-il pas à cette vocation ? Les causes sont diverses.

Cependant, la société de consommation est un grand obstacle. Elle n’aide pas à répondre à l’appel de Dieu. L’esprit du monde entre dans la vie des jeunes plus profondément qu’autrefois par la radio, la télévision, les écouteurs et tous ces « machins ». Il y a là une influence du monde qui s’oppose à Dieu et à la vocation, plus grande qu’autrefois. Je suis sûr qu’il y a quantité de vocations qui sont étouffées par ce bruit du monde.

Nous le constatons chez les jeunes gens qui profitent de l’année d'« humanités » dans nos maisons. Désormais, avant l’année de spiritualité, dans plusieurs de nos séminaires, nous proposons une année d’études littéraires sans lien direct avec le sacerdoce. Néanmoins, comme les jeunes se trouvent dans un climat protégé par rapport au monde, cette année favorise l’éclosion de vocations sacerdotales. Ces jeunes qui entrent ensuite au séminaire n’auraient probablement pas eu la perception nette de l’appel du bon Dieu, s’ils étaient restés dans le monde.

Et quels sont les éléments fondamentaux de cette année ? Que mettez-vous en avant ?

Les étudiants qui accomplissent cette année d’humanités vivent dans l’atmosphère du séminaire, loin du monde. Ils reçoivent des éléments de culture générale et littéraire, mais aussi les bases de la vie chrétienne. Cette année d’humanité offre une formation intellectuelle et spirituelle qui permet à nombre de jeunes gens de combler déficiences et lacunes. De fait, pour certains, elle est une année de préparation au séminaire. Environ un tiers des étudiants, parfois même la moitié, entre ensuite au séminaire.

[Mgr Fellay, Pour l'amour de l'Eglise]